vendredi 30 août 2019

Cote Turque d'Ayvalic à Kekova,








La trace , le long de la cote ouest de la Turquie.



L'arrivée en turquie se fait dans un port d'entrée . Ce sera donc Ayvalic , cité balnéaire , protégée au fond du golfe. (Ayvalic Limani) . 
Une fois trouvé le bureau des douanes, pas evident , 
un agent nous prend et en charge,
 et aussi notre argent !!! 
150 euros pour 3 mois.
Déja le sentiment insupportable de se faire avoir, 
mais le check in est réalisé.
Cette région respire la Grece, meme si les églises sont devenues des mosquées. 
l'échange des populations de 1922, n'a pas altéré ni l'architecture ni l'ambiance des rues du vieux village et aucunement la façon siga siga d'y vivre.


les mecs au bistrot,
les nanas aux fourneaux!


Tawali bien assis sur ses 40m de chaine sur le fond de fond de vase
de Camlik koyou,

c'est le moment et le lieu ideal ,

de sacrifier quelques bouclettes
entre des mains expertes,
et surtout 
d'aller visiter Pergame, notre première cité antique sur cette cote qui en est riche.
Dolmus (navette locale) jusqu'a l'autogar  , puis bus sous une chaleur de plomb, et 50km plus
loin , voici :

PERGAME.

Prise aux Thraces par Alexandre le Grand au 3° siècle avant JC, cette cité devint au fil du temps un phare artistique et culturel de la Grèce, puis de la Rome d'Orient , jusqu'à la chute de Byzance.
Pas d'autre solution , par cette canicule Turque à fait fondre la Grèce, que d'aller d'urgence se réfugier dans l'atmosphère climatisée du musée.
Les originaux sont dans les musée de Berlin et de Londres........
pour être sans doute protégés des températures locales .













 Facilement accessible ce musée se situe au pied de la colline abrupte où fut construite la ville.
Elle devint rapidement le phare économique et culturel de la Grèce antique, riche de ses philosophes, de sa bibliothèque, de ses sculpteurs , et de ses ....médecins.

Un taxi local, lui aussi climatisé, nous conduit à l'Asclepeion , ancètre de nos stations thermales où le bon docteur Galien prodiguait ses soins , à base d'ablutions et ....de bains de siège.
Un cabinet secondaire a Rome lui permit de soigner plusieurs empereurs,

"en s'appuyant à la fois sur la raison (logos) et l'expérience (empeiria).Il est ainsi considéré comme le dernier des grands médecins créateurs de l'Antiquité gréco-romaine et avec Hippocrate, un des fondateurs des grands principes de base sur lesquels repose la médecine européenne."

On s'y rendait à pied,

par l'allée  couverte,  des colonnades,








 et en silence pour respecter les  autres patients  , le clapotis des sources bienfaisantes
et le repos

 des reptiles bien connus.



 A la claire fontaine,


je me serais bien baigné !

C'est ici ,



que prit ses racines,
la véritable comédie médicale,
dont le talent de quelques  interprètes ,
a traversé les siècles!!!!


 Plus haut sur la colline se situe l'imposante acropole






 résultat de prouesses architecturales




et techniques,





 invisibles du public ,
qui frappent par leur
"modernité"





le site était alimenté en eau par cet aqueduc très en contrebas où l'eau descendant d'une hauteur supérieure , pouvait gravir le dénivelé avec une pression suffisante selon le
principe des vases communicants.
Ca marche aussi avec le raki!!!
m'ont certifié les archéologues présents;



 point de cité antique sans théâtre


 Ici, sujets au vertige ,


s'abstenir!!!! 

et interdit  en haut des gradins de se prendre les pieds 
 dans les tapis.







30 miles au sud Est, c'est Bademli et ses deux mouillages ,





son îlot transformé en resort de luxe



son lagon central et
son village hors du temps .


 sur la route vers le sud,
on slalome

entre les hectares de fermes marines

jusqu'à Candarli.
mouillage paisible à l’écart de la ville ,
devant des bungalows improvisés en bout de plage



si sympathiques


 ses énigmatiques bars flottants

 tout autant que les produits alimentaires
inconnus au bataillon,

 ses saucisses sans porc


son port sans saucisse,


 sa forteresse Byzantine



fleuron de la ville

 ses minettes voilées


et ses coiffeurs qui vous font , 
à  prix modique
une tete  
de

 Turc !!!

 35° , 25nds de vent, et ce qu'il reste de végétation
partira sous nos yeux

en fumée.


40 miles plus au sud , a proximité de Ouinoussa , l'ile des armateurs Grecs, 
c'est la découverte d'une magnifique crique , sur l'ilot de Kara Ada



 qui est bien en Turquie !!!


mais désertée par les goulettes





 Neo et Tawali
y prennent leurs aises


  Les eaux du golfe d'Izmir étant annoncées comme impropres à la baignade,
on se doute pourquoi,
(traffic maritime, exploitations agricoles et fermes marines,)


on déborde le cap Akburun, après un detour par Cesme , pour longer la cote et ses criques,
tantôt totalement privées et inaccessibles,
tantot transformées un clubs de vacances hupés,
paradis des véliplanchistes ,
qui vous font savoir qu'ils sont chez eux !!


Alacati Korfezi:
clubs sur la cote NW, marina au fond de la baie, territoire des planches a voile.
Mersin korfesi ,
bien abritée du NNE, on y passe la nuit,
Sarpdere kuyou,
superbe  devant les gorges,mais la partie nord est privée avec interdiction de descendre a terre
site le l'armée de l'air,


au sud joli mouillage devant la plage
Goek limani,
un fjord magnifique , mais occupé par les installations des fermes marines
toutes proches.

Donc,
on se casse sur Sigacik!



Une marina pour faire du GO, un avant port abrité pour passer la nuit au mouillage, et une soirée pour découvrir ce très joli village de pécheurs , en pleine évolution
touristique.

Il a gardé son authenticité

ses odeurs orientales des  lokmaa (beignets)

  la virtuosité des glaciers
au mastic

le parvis ombragé de la mosquée,

 et ses joueurs frénétiques de  OKEY .
(on a essayé,mais pas tout compris)





 Normalement , on ne doit pas
 boire d'alcool

 mais le Raki ?
est ce bien de l'alcool?

 mon oeil!!!


 
dans ce petit port de pêche
on trouve ausi,

 de la volaille,
oups ,
 plutot  des anges !!!!!!
pardon,
pffff!

 

et des Pide à la saucisse de Meeeuh et de Béééh

mais sans  groingroing

 sucuk!!!! donc!


mais sans le petit coup de rouge qui va bien.


 tant pis ,
dans la forteresse,

le violon était sublime !!!

Comme nous sommes sortis de Grèce à Lesbos,
pas question d'y remettre les pieds, non que l'on n'y tient pas  ,
au contraire , mais pour éviter les tracasseries administratives voire les amendes, liées tant au Depka ,
droit de navigation dans les eaux Grecques ,valable un an, qu'il faudrait renouveler,
qu'au fameux Tepai ,
 taxe imposée cette année a tous les navires croisant dans les eaux territoriales de ce beau pays, et pour laquelle, nous avons adressé une lettre au maire de Leros , charge à lui de la transmettre à la commission européenne compétente.
Signée par plus de 200 proprietaires de bateau , et certains commerçants locaux, nous en espérons autre chose qu'un coup d'épée dans l'eau.



Monsieur le maire de LEROS ,

Nous , citoyens européens , par nos contributions nationales ,
avons  dans un passé récent participé au soutien de votre pays .
Nous , plaisanciers , participons de facto, à son essor économique.
Pour ces services rendus, votre gouvernement nous assène  un impôt , voire une punition.
Etrangers dans votre nation, qui est la mère de la démocratie , nous nous permettons de dire que cette taxe est :
Douteuse légalement : l’espace Shengen se limite t’il aux rivages de l’Europe ?
xénophobe : visant essentiellement l’étranger
inéquitable : indolore pour les moins de 12m , beaucoup plus salée au dessus .Pourquoi ne pas avoir un tarif au mètre identique pour tout le monde ?
malhonnête : tout mois entamé est du , en totalité.
Dangereuse : pour toute l’économie périphérique engendrée par la plaisance ;
Obscure : quelle est la destination des fonds récoltés ?
Participer , sur les terres de Thémistocle , au développement des infrastructures portuaires trouverait certainement un écho plus favorable  pour la majorité d’entre nous.
Pour l’ensemble de ces raisons nous comptons sur votre aide  pour déposer cette pétition  auprès de la commission européenne , pour éclaircissement, révision voire abrogation de cet impôt que nous considérons illicite.


  
Bref, la cote Turque au sud de Sigacik , n'a pas d’intérêt particulier , sinon pour les amateurs de complexes immobiliers inesthétiques et sovietisants au possible:
une meme construction reproduite à l'infini, ça lasse rapidement!
on décide de shunter et comme le


vent pousse,


mollement en matinée , puis plus virilement devant Samos et Kusadasi , nous empruntons le chenal devant Pythagorion, vers 15H et continuons par 25nds établis vers Didim.
Un peu frustrés de ne pouvoir tourner à droite, mais sait on jamais!!!
(Encore un énième slalom entre les fermes marines, qui vous dégoûtent de consommer du poisson, )
et
70 miles au compteur pour la journée ,
c'est le mouillage à l'entrée de la marina , pour se jeter l'ancre ,
le dernier ouzo du bord,
 et coincer une bulle bien méritée .

 C'est sans compter sur les tambours de guerre, des bars du coin!!!
La marina , plus a l’écart, nous offrira plus de calme lendemain;
Pfff!

Point de départ d'une excursion vers le passé ,
et les villes antiques du golfe de Latmos.

A leur apogée , Ephese, Priene, Milet, etaient des cités portuaires, avant que le fleuve Meandre n'enlise la plaine et repousse le littoral à 15 miles à l'ouest , signant ainsi leur déclin.
c'est vaseux !




La plaine est désormais un site privilégie de culture du coton, qui couvre des milliers d'hectares.


C'est moins coton par contre d'aller sur le site du

TEMPLE D'APOLLON

plein centre de la vieille ville de Didim,


le plus grand temple ionique du monde,
120 m par 60
renommé pour son oracle ,
bien avant Delphes,
restauré en partie sous Alexandre le grand,
puis détruit par un tremblement de terre au XV°siècle

c'est balot!

















finement ouvragés ces monstres de marbre!
mais comment faisaient ils?




transport des blocs,
assemblage,
élévation des colonnes,
travail de la pierre,
instruments et outils utilisés,
autant de questions
sans réponse.

voir Google !!!!! 😄

Les memes questions se posent à

MILET



dont  le théâtre , le plus imposant d'Asie mineure ,
offrait m'a dit un descendant de Thales,
une splendide vue sur la mer ,
à  ses 15000 spectateurs















 


Les Milesiens se distinguèrent en essayant d'apporter des réponses rationnelles,
plutôt que des mythes,
dans leurs observations de la nature.
Ce furent les premiers scientifiques de ce monde.

Avec le même résultat que ses voisines, la ville ne fut enlisée qu'au XIV°siècle,
maintenant repoussée à 10km  à l'intérieur des terres.


 








A une vingtaine de kilomètres plus au nord,  à flanc de colline dominant désormais une mer de coton, au milieu des pins,

PRIENE

jouit encore de sa charmante majesté.
Elle était réputée pour ses chantiers navals , le talent de ses navigateurs ,
son temple d'Athena,
(4 siècles  avant JC et son enlisement.)







endommagé par de perfides tremblements de terre.


 et son théâtre


 parfaitement conservé.







Elle fut préservée des constructions romaines postérieures ,
elle a conservé son identité hellénistique originelle.


En quete d' HERAKLIA ,
nous découvrons le lac BAFA , lac d'eau saumatre , vestige de l'ancienne mer Egee à l'intérieur des terres.
la vache !


Un mémorable rallye sur route très peu carrossable

en fait , infranchissable sans 4x4 ,
nous contraindra , pour sauver notre voiture de loc
à abandonner la recherche de
HERAKLIA,

Des baies du golfe de Guellek , nous choisissons Kazikili koyou ,
sa baie du paradis,


son aquaparc pour fermes marines


et ses residences d'été, les pieds dans l'eau
pour vacanciers pépères


 qui nous initierons
 au okay.
Une soirée a la taverne du fond de la baie de Kazikli,
ponton flottant branlant pour un repas local a prix défiant toute concurrence.
15 euros a 4 !
bon ,
on n'a bu que de l'eau !!!
et 25 miles dans le sud ouest

c'est Guemuezluk où nous faisons escale et changeons de monde.


une trentaine de bateaux au mouillage, autant que ceux que nous avons croisés en un mois,
mais nous sommes dans le St tropez national.
Une occasion de se familiariser avec la langue et les tarifs locaux.
1 livre turque = 0,16 euro

ce qui met ici le calamar grillé a 10 euros;
mais nous sommes a ST tropez!
Un repas habituel , copieux avec un verre de vin par personne tourne autour des 12 euros!

Il tourne aussi le souffleur de verre


par 35° , c'est intenable.

mais:



pas de quoi faire la tête!


Après une nuit tranquille ,simplement perturbée par le chant du muezzin dès 5h du mat , c'est poussé par un gentil vent de NW que l'on descend sur Knides , son port antique et son theatre ,sur les contreforts du mouillage,
où le temps s'est arrété depuis notre dernier passage.
(voir article 056)

Datça nous avait seduit avec son marché ,






 sa cantine sur la rue,
où l'on se presse, car la cuisine familiale est délicieuse et les prix imbattables.






courte escale sympatique , avant de mouiller devant le port de Bozburum , 


autre connaissance de notre dernier séjour Turc, mais là c'est pour changer la batterie du propulseur qui a rendu l’âme. 
pas les goulettes,

Nous irons donc à Marmaris par voie terrestre trouver notre bonheur.
rencontre avec Maksilou , qui m'annonce ce matin là,
que le baro dégringole,

ah bon?


Le soleil revenu de ce rinçage,


 au ponton Octopus de la baie de Soguet koyou , 

l'eau limpide , 
incite évidemment à la baignade:


surtout
en burkini dernier cri.
Bon,
No comment !!!!

Un lèche cote plus loin , nous retrouvons Neo , Hervé et Nathalie , 
à Serce . mouillage sur bouée et diner chez Captain Nemo qui n'est pas Bocuse.


avant de traverser le golfe de Marmaris , au moteur d'abord puis au portant 

pour rallier le golfe de Gocek 
(article 059)

une cinquantaine de miles plus loin.




 Pas simple d'y trouver un coin où mouiller , mais une fois ceci fait
il suffit de profiter.





Une petite rando sur les hauteurs, là où la baie dévoile tout son charme






 son histoire.
 



et son supermarché flottant !!!!

C'est ici que l'on inaugure Susy,

notre boite à kk. 
facile a transporter ,facile a caser,
 inodore , certes d'une capacité restreinte , 
mais y toucher......
c'est l'adopter!

Suzy , toi que j'aimais tant , j'temmer...j'temmer....
la chanson est paillarde, et la vidange ...aussi.
Une aspiration à la station de pompage de Fethye , pas de rinçage , vive la blue card que l'on nous exhorte a prendre , et que peu de bateaux utilisent. 

lutter contre la pollution ne se discute pas,



surtout quand on est témoin d'un tel spectacle .
meme les locaux n'ont jamais vu ça, et commencent très sérieusement à s’inquiéter de la mort prochaine de cette baie.
Celle d'Izmir , plus au nord , qui a connue le meme sort est désormais,
interdite à la baignade,
tu m'etonnes!!!




Passons vite, 
c'est l'heure du barbier de cette ville,

Ce n'est plus de la coiffure,

c'est du yoga !!!


tout se passe sans pépin,
pour d'un coup de dolmus
arriver au grand marché.



ses gens et légumes pittoresques
pour
succomber à la limonade qui nous évitera de finir

desséchés



Des megas cappres,
mais pas pour

les  pide

pizzas locales,
ou cousines des
crêpes bretonnes
(eh oui , faut supporter cette comparaison)

garnies de fromage et de verdure , qui feront notre repas du jour.

Toujours en quête de sud , 

le prochain stop sera la baie de Gemiler,



son charme,
ses ruines Byzantines,

 et sa tranquillité! 
relative....
courage, fuyons!!!
vers Kalkan 
où en fond de baie , 
 un mouillage plus paisible nous attend au pied des collines


ainsi que la panne sèche!!!

 Nous voila , aux portes de Kekova et Kastelorrizo,
le but de notre navigation 2019

Kas animée et charmante en dépit de l'afflux touristique

est une ancienne capitale Lycienne
voir wiki pour en savoir plus.

 avec ses tombes a flanc de colline,


  son port

inaccessible aux voiliers de passage,



                                      sa tombe royale



ses ruelles animées


et
ses marchands de tapis,

vendeurs de moules
venant des parcs au milieu desquels nous avons slalomé plus au nord.

Le mouillage est a un 1/2 mile
devant une nécropole,
exempte
de toute agitation.


pas d'air dans le quartier, 

et la brise de notre yanmar ,

comme seule alliée
pour fendre  une chaleur lourde.



Sicak kouyou, nous offre son mouillage ,
après une marche au travers de l'isthme en direction de la ville Lycienne,
engloutie et abandonnée.

















d'Aperlai





Ne rêvons pas , la navigation se fait au moteur , pour des étapes de quelques miles,
et l'incontournable cité de Kalekoy

sa forteresse byzantine





et son fameux sarcophage

immergé





Evidemment , fin juillet début aout ,
 l'un dans l'autre,,
c'est en plein cagnard ,
qu'en définitive


 on est tranquille pour notre escalade du jour.
 vers la forteresse et les dizaines de
tombes lyciennes









qui n'ont rien de macabre.







et meritent quelques gouttes de sueur!!!

















Dans les ruelles en pente ,
pour certains,
c'est le temps des affaires,


pour d'autres,

 il s'est arrêté à la quenouille

 et odeurs de caroube.






c'est evidemment  le territoire des goulettes

 de leur cargaison

 avide de découvrir les trésors de cet archipel.




























les tombes d'Ugacik veillent



sur la marina et ce village du continent


plein de charmes.




c'est donc au gré de l'humeur du jour plutôt


qu'à celle du vent 











que nous irons  à la traque des mouillages de

 de cette cote lycienne.








et nous serons


largement






 récompensés.

Une descente de la cote Turque qui ne manque pas de charme ,
(une fois accomplies les formalités d'entrée: agent presque obligatoire , 100 euros pour 3 mois.)

 Les cités antiques qui la jalonnent méritent toutes le détour et les possibilités de mouillage y sont multiples.
Les vents y sont généralement portants du nord au sud ce qui autorise les longues étapes.

Le nord est peu fréquenté par les bateaux de plaisance , un peu trop par les fermes marines au milieu desquelles il faut s'attendre à slalomer.

Reste que la mer se réchauffant , les eaux ne sont pas toujours d'une transparence attendue, voire impropres à la baignade. (c'est le cas du golfe d'Izmir, ce fut le cas à Fethye )
mais c'était au cœur de l'été dans des zones industrielles ou agricoles, hyper fréquentées.
Pour ces raisons,
les cuves à eaux noires sont recommandées, (aucun contrôle en 2 mois en ce qui nous concerne) chacun en conscience adoptera sur ce problème , l'attitude qui lui convient .
Les goulettes qui devraient donner l'exemple ne sont pas toujours à la hauteur !!!

Le coût de la vie est très attractif ,(1 euro le litre de gazole) on trouve tout ce que l'on souhaite chez les ships de Marmaris ou Gocek, et les divers artisans travaillent dans l'excellence.

Les "cantinas" familiales  offrent à bas prix (5 euros le repas) les délices culinaires d'une terre largement arrosée,
(hors alcools prohibitifs ).
Pour les amateurs , charger les soutes avant de franchir la frontière !!
Nous sommes en Orient, marchander est une tradition et diviser les prix proposés par deux n'est pas une insulte !
  Les contacts se font aisément malgré la barrière de la langue . dans un pays  musulman au fort nationalisme, où se côtoient les richesses de l'antiquité et les prouesses de la modernité .
 il mérite largement d’être découvert .























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